Innover plus vite par la croissance externe
L’objectif est clair : gagner du temps !
Plus facile que le développement en interne de compétences type R&D (recherche et développement) ou digitales (profils souvent difficiles à recruter), et qui mettrait du temps à générer des revenus, l’acquisition d’une start-up (jeune pousse) doit toutefois être maîtrisée : entre le choix d’une cible et son intégration réelle dans l’entreprise, il peut s’écouler 18 à 24 mois.
Un marché florissant
Dans une opération d’acquisition, l’entreprise entend le plus souvent apporter son expertise du marché, tout en conservant l’agilité de la start-up.
Une perspective d’autant plus engageante que le monde des start-up françaises est florissant : la France comptabilisait plus de 10 000 jeunes pousses en 2018, dont un tiers pour la seule Île-de-France.
Celles-ci enregistrent une progression moyenne de chiffre d’affaires conséquente, touchent tous les secteurs d’activité et ont levé plus de 5 milliards d’euros de fonds de capital-risque en 20191.
Un rapport différent au client
Les start-up placent souvent le client au centre de leur stratégie, pour développer un produit ou un service, de façon plus ou moins disruptive. Elles sont créatrices de communautés, constituées de clients engagés, au contact desquels elles font évoluer leur offre produit et leurs canaux (sites internet, applications, réseaux sociaux, etc.)
Acquérir une jeune pousse, c’est donc faire sienne une technologie aboutie et une expertise nouvelle, en matière de relation au marché ou d’offre digitale, sans en supporter le développement et en accélérant le déploiement opérationnel.
start-up : un positionnement sur les 3C
Le rachat par une entreprise est aussi avantageux pour une jeune pousse. Passer sous nouveau pavillon permet à cette dernière de se positionner sur les 3C : le capital, les contacts et les compétences.
Publiée en mai 2018, l’étude intitulée « Rachat de start-up : du mythe à l’intention » menée en 2018 par l’institut Friedland, think tank (laboratoire d’idées) qui gravite dans l’orbite de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, la part d’entrepreneurs qui envisagent de vendre leur start-up a très fortement augmenté, passant de 1% en 2006 à 30% en 2017.
Des perspectives à prendre en compte pour accélérer le développement technologique et conserver des capacités de développement, pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui.