De 50 à 75% d’économie par rapport au traitement des factures papier
Côté client, selon une étude d’IDC1, le coût du traitement d’une facture reçue varie de 14 à 20 €. Côté fournisseur, une facture émise coûterait de 5 à 10 €. Des coûts unitaires qui peuvent parfois dépasser 100 € dans certains cas. De son côté, la facture électronique génère un coût qui oscille de 0,40 € à 2 € seulement, selon les volumes traités.
La même étude révèle que les services comptables consacrent 30% de leur temps à la saisie manuelle des factures fournisseurs. La plupart des analyses démontrent que la dématérialisation des factures représente une économie de l’ordre de 50 à 75% par rapport à un traitement papier, et réduit le temps de traitement d’environ 30%.
Une dématérialisation à l’échelle européenne
Dans le cadre de la stratégie européenne pour le numérique, et pour favoriser notamment la participation des opérateurs économiques à des marchés publics transfrontières, la directive européenne relative à la facturation électronique du 16 avril 2014 a relayé l’obligation de la facture électronique dans les marchés publics et a fixé le cadre de l’élaboration d’une norme européenne sur cette facturation électronique.
Une initiative franco-allemande, réalisée par les forums nationaux de la facture électronique, a mis au point une nouvelle norme standard appelée Factur-X qui combine un fichier PDF lisible en « image » (pour le contrôle et la présentation des informations fiscales/TVA et légales de facturation) avec un fichier de données structurées (xml normé UN/CEFACT ou UBL 2.02), lisibles pour l’ordinateur et utilisables pour l’automatisation.
Échéance | Évènement |
---|---|
1er janvier 2017 | Obligation pour les grandes entreprises (plus de 5 000 salariés) et les personnes publiques |
1er janvier 2018 | Obligation pour les entreprises de taille intermédiaire (250 à 5 000 salariés) |
1er janvier 2019 | Obligation pour les petites et moyennes entreprises (10 à 250 salariés) |
1er janvier 2020 | Obligation pour les très petites entreprises (moins de 10 salariés) |